Jonathan et la désobéissance qui rend libre
Cette consigne de l’Esprit Livre consistait à faire un résumé du texte de Richard Bach, Jonathan Livingston le goéland.
Quel plaisir de fendre l’air à des vitesses toujours plus folles ! Voler, c’est la raison d’être de Jonathan Livingston le Goéland ! Au grand dam de ses parents ! Ils voudraient tant qu’il soit comme ses congénères, qu’il se contente de voler pour dénicher sa nourriture. Mais Jon est différent.
Il a tenté de rentrer dans le rang, mais les efforts accomplis dans ce but l’ont rendu triste à mourir. Sa nature a repris le dessus. Chaque jour, il s’entraîne et s’entraîne à nouveau, désireux de se surpasser. Ses observations, ses recherches lui ont fait dépasser ses propres records. Mais il veut toujours plus.
Son parcours parfois semé d’embûches lui a permis de rebondir et de faire de nouvelles découvertes. Il a même volé dans le noir, ce que les goélands ne font jamais. En repliant ses ailes, il est parvenu à des vitesses extrêmes et à une altitude non encore atteinte par un volatile de son espèce.
Il n’est pas peu fier de ses exploits. En multipliant des figures de style, il exulte et donne libre cours à ses envies de mouvement. Quel bonheur ses congénères ressentiront lorsqu’ils pourront éprouver ces sensations de liberté ! Il compte bien partager tout cela avec eux.
Pourtant, lorsqu’il rejoint le Grand Conseil qui l’a convoqué, ce n’est pas les honneurs qui l’attendent, mais la sanction. Pour avoir osé enfreindre les lois de la communauté, le voilà exclu, banni. Ses explications n’ont pas convaincu les Anciens. Ils ont refusé d’entendre les raisons qui limitent une vie.
Expulsé à mille lieues de son clan, Jon voit soudainement surgir deux goélands. Ils l’escortent vers un monde nouveau, improvisant avec lui un ballet aérien.
Alors qu’il poursuit sa route, son apparence se transforme. Il brille d’une lumière éclatante. Les volatiles à son image, qu’il croise, déploient leurs performances de vol sous ses yeux admiratifs. Très vite, il se sent accueilli et prêt à des apprentissages inédits menés sous la houlette de Sullivan, son moniteur et son confident. Ensemble, ils réalisent des exploits. Dans ce monde nouveau, son enseignement est complété par les connaissances de Chiang, l’Ancien. Leurs échanges portent sur l’espace et le temps, sur la recherche de la perfection et ils en font l’expérience. Mais le moment arrive où Chiang doit continuer ailleurs son chemin. Pour ultime conseil, il enjoint à Jon d’étudier l’Amour.
Lorsque Jon repense à la Terre, sa terre d’origine, il imagine que là-bas, de jeunes goélands font les mêmes rêves que ceux à l’origine de son propre exil. Certains ont sans doute été exclus et errent dans l’attente d’une autre vie à construire. Les aider le comblerait. Il s’en confie à Sullivan. Mais celui-ci souhaite le garder à ses côtés, car dans ce présent monde, des petits nouveaux ont également besoin d’être accompagnés.
L’appel de ses origines est trop fort pour Jon qui finit par prendre la décision de repartir vers la Terre, vers ceux qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Sullivan et Jon promettent de se retrouver à tout moment en mettant en œuvre les règles de vol par la pensée enseignées par Chiang et cela les rassure.
Loin, très loin, Fletcher le Goéland se morfond. Jon de retour vers la Terre croise son chemin. Il reconnaît en lui les signes d’impatience qui l’ont lui-même écarté de son clan. Il ne tarde pas à lui servir de guide, à l’entraîner afin que le jeune goéland puisse s’accomplir. Le duo qu’ils forment attire à lui quelques oiseaux en quête d’espaces à conquérir. Jon les intègre à son cours, heureux de pouvoir leur prodiguer un enseignement qui leur ouvrira des horizons nouveaux.
Lorsque Jon décide qu’il est temps pour ses élèves de retourner vers leur clan, riches des connaissances acquises, ceux-ci ne manquent pas d’exprimer leurs réserves. Comment seront-ils accueillis ? Même en nombre, parviendront-ils à convaincre d’autres congénères à rallier leur camp ? Malgré ses appréhensions, Fletcher sera du voyage.
Le groupe déploie ses ailes et arrive à proximité du clan. Sa présence perturbe la vie des goélands du cru peu habitués à tant de vigueur et d’enthousiasme. Sous leurs yeux étonnés, Jon dispense ses entraînements aux jeunes, plus motivés que jamais par le désir d’exposer leurs acquis.
L’Ancien, se méfiant des réactions que pourraient susciter ces manifestations de liberté auprès de la jeunesse, prend les devants et menace de punir les éventuels contrevenants. Cependant, les plus captivés finissent par enfreindre la loi du clan. Ils sont rapidement rejoints par un nombre de plus en plus important de goélands attirés par la nouvelle vie qu’ils ont hâte de découvrir aussi.
De plus en plus d’exclus deviennent à leur tour élèves de Jon et de Fletcher, tel que Maynard le Goéland, qui, bien que handicapé, parvient sur les conseils de son professeur à se surpasser et à voler enfin, faisant fi des limites qu’il s’imposait jusqu’alors. La liberté lui ouvre des horizons inconnus !
Les oiseaux à l’unisson sont vibrants d’admiration devant Jon qui leur semble pourvu de dons exceptionnels. Jon réfute cette façon de penser rapportée par Fletcher et lui rappelle que tout réside dans la connaissance de soi.
Un matin, alors qu’il enseigne à un groupe d’élèves les bases du vol aux vitesses critiques, l’élan de Fletcher est entravé par l’irruption d’un oisillon ayant échappé à la surveillance de sa mère. En voulant l’éviter, Fletcher vient s’écraser à une vitesse élevée contre un rocher de granit.
Sonné par le choc, il s’étonne de distinguer la voix de Jon. Il reprend vie devant la foule des Anciens éberluée, qui attendait impatiente la survenue d’une catastrophe. Pour échapper à la violence du clan, Jon et Fletcher se projettent à une distance raisonnable. Là, Jon rappelle à Fletcher qu’il importe de rechercher le bon dans chacun et de l’aider à le découvrir, comme il l’a fait avec son élève. Il lui confie la mission de guide et l’engage à continuer à se découvrir lui-même pour atteindre la sagesse.
Bonsoir Nadine,
Consigne un peu déroutante à lire, mais que, je pense, tu as minutieusement réalisée. Il faut dire que cette histoire de goéland étant aussi dans une autre consigne de réécriture, je pourrais presque la connaître par cœur ! Mais c’est toujours un plaisir de te lire, j’espère que tu vas bien. Belle soirée à toi, Sabrina.
Bonjour Marie-Josée,
Bonjour Sabrina,
Merci à toutes 2 pour vos commentaires;
A bientôt !